Don d'organes
Pour de nombreux patients atteints d'affections chroniques irréversibles, la transplantation d'un organe est le dernier traitement possible. Un cœur, un foie, un rein peuvent leur sauver la vie. Malheureusement, la demande d'organes est actuellement plus importante que l'offre.
Après le décès : qui n'a dit mot, consent
Si vous êtes belge ou domicilié en Belgique depuis plus de 6 mois, la loi autorise le prélèvement de vos organes après votre décès sauf si :
Vous avez explicitement exprimé votre refus de votre vivant.
Votre famille proche (enfants, parents ou conjoint) s'y oppose.
Si vous ne voulez pas que des organes ou des tissus soient prélevés sur votre corps après votre décès, vous devez remplir un document à transmettre à votre commune.
Formulaire de consentement
Faire don ou non de vos organes ? Pour éviter que vos proches soient confrontés à ce choix douloureux après votre décès, vous pouvez rédiger au préalable un formulaire de consentement auprès du Service Population.
En plus des diverses précautions qui entourent le don d'organes, il est :
- gratuit
- anonyme
- effectué dans le respect dû à votre dépouille mortelle
Une fois remise à votre commune, votre déclaration de consentement peut toujours être modifiée ultérieurement.