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Journées du patrimoine: Visite Hennuyères

Journées du patrimoine: Visite Hennuyères

 

 

Hennuyères, un village éclectique qui mélange à la fois son village, sa ruralité, son centre économique et son quartier résidentiel pour une qualité de vie alliée à la beauté des paysages avec cependant toutes les facilités de communication.

 

Départ : Chemin de la Dîme - la Gare
 

La ligne 96 qui circulait de Bruxelles à Soignies a été ouverte le 31 octobre 1841. Lors de la conception du tracé national, si Malines fut choisie comme tête de ligne pour le nord, ce fut Braine pour le sud. De Braine partaient – et partent toujours - des lignes d’une part vers Ecaussinnes – Charleroi – Namur et d’autre part vers Mons – Paris ou Tournai. Inaugurations : Soignies, en effet 1841, Ecaussinnes – Manage 1842. Objectifs essentiellement économiques : filatures à Braine, pierre bleue à Soignies (ancien monde) et Ecaussinnes, charbon des mines + poste entre Bruxelles et Paris.

 

 

 

Prendre le sous-terrain, direction rue de la Gare, continuer à la rue du Grand Péril, ce qui nous amène aux anciennes Tuileries, la pann'terie comme disaient les gens du coin.

Sa localisation n'a pas été choisie au hasard., L'usine se situe au centre d'un énorme gisement d'argile yprésienne d'excellente qualité et proche du chemin de fer reliant Mons à Bruxelles, chacune à 30 km. Les Tuileries et Briqueteries du Progrès ont débuté en 1879, à l'initiative de Godefroid DU BOIS D'ENGHIEN. Elles sont le plus important établissement de ce type en Belgique. En 1900 l'usine emploie 196 ouvriers dont la plupart sont flamands, originaires de la région de Boom. C'est particulièrement à leur intention qu'est construite la lignée de maisons à la rue de la Gare. Les Tuileries fermeront définitivement leurs portes en 1970.

 

 

Continuer ensuite tout droit, jusqu'à la prochaine rue à droite, la rue du Seigneur. Un petit arrêt  sur la ruelle à droite, c'est une impasse privée où l'on peut observer de petites maisonnettes sans étage, avec leurs ateliers. Elles étaient réservées aux italiens arrivés d'Italie, de la région du Frioul et plus précisément de Codroipo (ville jumelée avec Braine-le-Comte) pour travailler aux Tuileries.

 

 

 

 

On continue ensuite jusqu'à la rue de la Gourmette, sur la droite. Quasi au bout de la rue, une douzaine de maisons construites avec les briques déclassées des Tuileries. Observez le jeu de briques, naturelles ou vernissées, les briques de diverses couleurs qui forment des cordons et des motifs décoratifs. Si toutes se ressemblent quant à leur signature, aucune n'est cependant identique à une autre. Ces maisons sont plus récentes que la lignée rue de la Gare.

 

Continuez de quelques mètres au carrefour suivant qui vous mène rue de la Gare et sur la droite, au n°1, vous pourrez observer un des châteaux de la famille Du Bois d'Enghien. L'arrêt "Tuileries" du vicinal se trouvait à l'arrière du jardin. Quelques pas plus loin, la dernière lignée des Tuileries. Une vingtaine de maisons construites par les Tuileries, peu avant 1907.

Ces lignées sont la vitrine du savoir-faire des "Tuileries" !

 

 

 

 

 

Revenez sur vos pas jusqu'au carrefour et prenez à droite, rue du Chenois, jusqu'au n°50, un reposoir dédié à Notre-Dame de Lourdes fait face au Chemin Sainte Anne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Traversez et prenez le chemin Sainte Anne. Au fond, un autre reposoir dédié à Sainte Anne, invoquée pour les enfants pleurnicheurs, les jeunes filles à marier et les couturières .Si vous prenez le petit sentier sur la gauche, à une cinquantaine de mètres de là, au bord d'un champ, un autre reposoir à la vierge, restauré depuis peu mais la statue a déjà disparu.

 

Revenez jusqu'au chemin. Nous sommes à la Ruche qui dit Oui où l'on peut trouver de bons produits fermiers locaux tels que viande, crèmerie, légumes et œufs.

Continuez le chemin, nous reprenons la rue du Chenois. Juste en face, la chapelle Saint Joseph, construite en 1885 et autrefois dédiée à Saint Roch, invoqué surtout lors des épidémies de peste et de choléra.

Prenez sur la gauche jusqu'au Y. En face, l'ancienne école d'Hennuyères avec à l'entrée, une borne potale érigée en l'honneur de Notre-Dame du Bon Secours. En hauteur, sur la façade, une niche et sur la façade du bâtiment à l'arrière, une statue du Sacré Cœur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprenons vers la droite, jusqu'au cimetière  à la rue du Goutteux. Une fois passé la grille,  nous trouvons le calvaire de 1888 où repose l'abbé Emile Fontaine, curé du village en 1893 et décédé en 1922. Sur la droite, dominant le cimetière, la chapelle funéraire de la famille Du Bois d'Enghien érigée en 1908.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Récupérons la rue du Goutteux vers l'église,  sur la droite, à hauteur du numéro 12, un reposoir dédié à Notre-Dame de Hal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus haut, nous arrivons à la Place du Bois d'Enghien avec sa magnifique église Sainte Gertrude, fille de Pépin l'Ancien (maire de l'Austrasie) et de Itte Idoberge (fondatrice de l'abbaye de Nivelles), abbesse de l’abbaye de Nivelles, de la puissante famille mérovingienne des Pippinides, dotée d’un vaste territoire dont Hennuyères et Petit-Roeulx-lez-Braine. Sainte Gertrude est surtout reconnue et aimée pour l’aide qu’elle apporte aux plus démunis, protectrice des chats et des voyageurs et également invoquée contre les rats et les souris.

 

 

 

 

 

Dans l'enceinte de l'église, on peut apercevoir une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes. C'est le 11 février 1858 que Bernadette Soubirous déclara avoir vu la Vierge à Lourdes.

 

 

 

 

A l'arrière, le presbytère construit au 1er tiers du XIXème siècle. Devant son mur d'enceinte, le calvaire qui se trouvait auparavant au carrefour de la Butte.

 

 

 

 

 

 

 

A sa base, on peut y lire :

A la mémoire

Des Trois Sœurs

Sœur Marie-Luce 1886 – 1922

Sœur Marie-Valérie 1863 – 1919

Sœur Marie-Agnès 1867 – 1889

 

Contournons l'église par la droite, jusqu'à la rue de la Butte. Tout en haut, sur la droite, une maison en briques jaunes où l'on remarquera une niche à Saint Antoine.

A droite, rue du Ronchy et directement à droite, rue du Planois.  Une longue rue composée d'une multitude de villas de construction assez récente.

 Nous poursuivons toujours tout droit, , nous sommes dans la rue Chapelle au Foya. A  gauche, au numéro 27, un reposoir orné d'une croix en marbrite de Fauquez.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En face, au 22, la ferme pédagogique du Planois où l'on peut se balader parmi les animaux de la ferme, mais égalementi trouver des produits locaux comme des fromages de chèvre ou autres.

 

 A présent, dirigeons-nous vers le bois. Vers la fin du XIXème siècle, l'Etat Belge a autorisé la construction d'un vicinal qui reliait  la gare de Braine-le-Comte à la gare vicinale du Planois (actuellement une maison privée en cours de restauration).

Le vicinal a été démonté durant la guerre 14-18 et reconstruit en 1922 pour être définitivement démoli par les allemands en 1942.

Du Planois, il reliait la gare ferroviaire d'Hennuyères pour rejoindre Rebecq.                                       

Une autre voie menait vers la gare de Braine-le-Comte.   A la jonction du Planois, il repartait vers Virginal, Ittre, Bois-Seigneur-Isaac.

 

Il ne reste que quelques vestiges rappelant ces magnifiques tracés pittoresques et sinueux,  des lacets à travers champs, prairies  et bois, dont quelques têtes de pont au milieu des champs..  L'ancien quai d'embarquement en briques des voyageurs et des marchandises où aboutissait également la voie privée Decauville de la sablière, quelques mètres à gauche, avant l'ancienne gare vicinale.

   

Au coeur de la fourche, la chapelle Notre-Dame, Mère de Miséricorde - Chapelle Lemercier, dite aussi Chapelle des Cosaques. Construite en 1813, elle a été restaurée  par la famille Lemercier (ferme du Planois) en 1924. Cette chapelle a été érigée par Mr Lemercier qui, ayant été  fait prisonnier durant la guerre, allait être abattu. C'est en remerciement pour  avoir eu la vie sauve.

 

Reprenons par le chemin de la Sablière sur la gauche. Après quelques minutes de marche nous apercevons une maison dont les mosaïques en briques vernissées nous rappellent les anciennes Tuileries. Il en est de même pour le reposoir construit en 1930 et dédié à la Vierge auréolée et à l'Enfant.

 

 

 

 

 

Quelques mètres plus loin, sur la façade de la maison, une niche de la Sainte Famille , autrefois surmontée d'une croix en briques.  De nombreuses niches sont incrustées dans les murs, rappelant le besoin de protection contre les problèmes et les dangers liés au lourd travail d'extraction à la sablière.

 

 

Nous arrivons à un grand carrefour. Là encore, on peut remarquer sur la façade, à gauche, une niche de la Vierge à l'Enfant couronnés.

 

 

 

 

 

 

En face, l'ancien tracé vicinal vers Virginal, c'est la Crête du Haut Bois.

Nous prenons à gauche, rue des Aulnois. A +/- 50 mètres, sur la façade au numéro 99, une niche Notre-Dame-De-Hal, de Saint Antoine, tableau Christ couronné d'épines.

 

 

 

 

 

 

La route se poursuit en ligne droite, où se mêlent maisons anciennes et constructions modernes.

Au numéro 15, sur la gauche, incorporée à l'angle d'un mur de pierre, une niche fermée par une grille bleue en métal.

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons au carrefour de la Gourmette que nous poursuivons par la droite,  rue des Ardennes.

Sur la gauche, à une centaine de mètres, le reposoir de la Sainte Croix.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout au bout, la rue se continue par la gauche.

Avant de prendre le virage, sur la façade à gauche, une niche en brique avec une statuette de la Vierge.

 

 

 

 

 

Après le virage, sur la droite cette fois, une autre niche contenant une statuette.

 

 

 

 

 

 

Dans le jardin, au numéro 72, la chapelle Saint Roch, construite en 1866 et restaurée en 1913.

Chaque année a lieu la bénédiction des chiens car une légende raconte que Saint Roch, blessé et souffrant de la peste, un chien lui apportait chaque jour du pain et lui léchait ses plaies.               Depuis lors, il est invoqué lors d'épidémies ainsi que pour la protection des chiens.

 

 

 

 

Nous rejoignons la rue du Grand Péril où nous tournons à gauche pour rejoindre les Tuileries.

Juste avant d'arriver au zoning, une prairie et un chemin qui mène à la ferme d'Hodimont, construite au début du XIXème siècle avec un magnifique porche à colombier où de petites baies en losange entourent une pierre millésimée  1829.

Cette fois, dernière ligne droite vers le point de départ : la gare.

 

 

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