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L'Athénée Royal

Après la suppression de l’implantation des Dominicains le 6 Vendémiaire de l’An V (27/9/1796) par le commissaire de la République Française, l’enseignement ne fut plus assuré à Braine-le-Comte. En 1803, l’Administration municipale confia l’enseignement des garçons à M. Philippe DEWERCHIN qui avait ouvert une école particulière tandis que les Sœurs de St-François de Salle reprirent enseignement des filles.

 

Dans les années suivantes, on vit s’ouvrir plusieurs écoles privées, dont l’une d’elles fut gérée par deux sœurs, Adèle et Françoise ; leur frère, maréchal-ferrant dans une place attenant à la maison de l’école et quand un élève avait commis une incartade, il était envoyé à la forge où il devait tirer le soufflet.

 

Au milieu du XIXème siècle,  malgré une population importante (5.300 habitants), il n’y avait, à Braine-le-Comte, aucune école commerciale, agricole ou industrielle ; Or, la ville était située au centre d'un canton riche de 24.000 habitants, où l'industrie, le commerce et l'agriculture connaissaient un essor considérable, avec, en outre, la construction de la ligne de Chemin de fer du Midi, l'une des deux plus anciennes voies du pays, son accès était facile.

 

À ce titre, le Conseil communal du 28 février 1849 invita le Ministre de l'intérieur à construire une école répondant aux besoins de la population avec des subsides suffisant à la couverture des frais d'instruction, la Commune n'ayant aucun revenu particulier.

 

Suite à l’Arrêté Royal du 28 septembre 1850, l'Ecole Moyenne de l'Etat fut installée, le 21 octobre 1850, dans la grande salle à l'étage du bâtiment communal situé rue Basse (Rue Père Damien – ancienne rue Damien Deveuster) et se développa ; l’école s’installa à la rue de Mons après avoir acheté, en novembre 1962, à Adèle LEROY, la sœur du propriétaire du moulin Frédéric LEROY, six maisons mitoyennes « pour être appropriées à usage d’école communale ». Sous la houlette de Monsieur Ernest GREUZE, les élèves remportèrent de nombreux prix cantonneaux.

 

Le Conseil communal céda les locaux et le matériel de l'établissement ä l'Etat avant la deuxième guerre mondiale. En 1940, L'Ecole Moyenne de l'Etat et l'ancienne église des Dominicains furent les premiers bâtiments désignés pour accueillir les troupes de passage et les V.P., c'est-à-dire des rappelés plus âgés, chargés de garder les voies et les ponts, d'où les initiales V.P. que la population eut vite fait de rebaptiser " Vieux Paletots " !  

Dans de telles conditions, la vie scolaire devient presque impossible ; ä l'Athénée, le Directeur Mr JANSSENS et le Chanoine DECHAMP se mirent d'accord pour que les élèves soient accueillis dans les locaux de l'Ecole Normale.

 

A l'Ecole Moyenne des Garçons, dans les années 30, chaque élève devait porter une casquette bleue. Elle s'achetait chez le chapelier "Henri", rue de la Station, actuellement "Chapelle".

En 2012, la norme décrétale de 400 élèves minimum pour un établissement d’enseignement secondaire, ce à quoi l’athénée de Braine-le-Comte ne répond plus avec ses 350 élèves, est à l’origine de la fusion des deux établissements brainois et sonégien offrant sept implantations (2 du secondaire et 2 du fondamental à Braine, 1 de secondaire et 2 du fondamental à Soignies ; si les sites brainois atteignaient 450 élèves contre 350 actuellement, l’Athénée de Braine pourrait retrouver son indépendance !"

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