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Le château d’eau de la gare de Braine-le-Comte

 

L’ancien château d’eau de la gare de Braine-le-Comte est sauvé.

Difficile d’estimer à quelle époque il a été construit. On a largement utilisé la brique et le béton, ce qui laisse penser qu’il a été érigé entre les deux guerres.

On a déjà cité l’année 1927.

La fonction de l’édifice était l’approvisionnement en eau des antiques machines à vapeur, au voisinage de la gare de marchandises avec quais de chargement/déchargement, bascule, tremplin pour le chargement de betteraves,… et des manœuvres de locomotives qui allaient aussi dans la verrerie et les ateliers métallurgiques.

Depuis 1966, il ne sert plus à rien. Cette scène ne se voit plus que .dans les vieux films en noir et blanc. L’électrification des lignes a fait oublier cet aspect folklorique des voyages d’autrefois. Il avait été question de le faire passer du patrimoine de la SNCB à celui de la ville de Braine-le-Comte. Ce vieil édifice semblait voué à la démolition. C’est la réaction des habitants du quartier qui l’a sauvé. Ce bâtiment aurait pu être rasé afin d’apporter quelques emplacements de parking supplémentaires et aurait aussi permis de nettoyer un terrain délaissé où des citoyens anonymes venaient se soulager la vessie et déposer quelques ordures. Que de nuisances en moins.

Et pourtant, non. Des gens du quartier ont immédiatement réagi pour souligner l’intérêt de cette construction. Au croisement de la rue du 11 Novembre avec celles d’Italie, de l’Industrie et la rue Neuve, il constitue un point de référence et demeure l’inamovible repère du voyage en transit. Ensuite, la végétation qui le couvre en été, ravit le voisinage. La verdure des feuilles, l’éclat des fleurs et le chant des oiseaux qui s’y installent ont incité à le sauvegarder. Le bâtiment a été placé sur une liste de sauvegarde et le collège a finalement organisé en 1995 une petite enquête dans le quartier. Elle a confirmé l’intérêt des gens. La commune a accepté leur avis et la destruction du bâtiment a été annulée ; la SNCB l’a cédé à la commune enrichissant le patrimoine communal d’un vestige qui reste une petite curiosité locale...

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