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Journées du patrimoine: Visite Hennuyères - zone industrielle

Journées du patrimoine: Visite Hennuyères - zone industrielle

Journées du patrimoine: Visite Hennuyères - zone industrielle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ : Chemin de la Dîme 12 - la Gare
La ligne 96 qui circulait de Bruxelles à Soignies a été ouverte le
31 octobre 1841. Lors de la conception du tracé national, si Malines fut choisie comme tête de ligne pour le nord, ce fut Braine pour le sud. De Braine partaient – et partent toujours - des lignes d’une part vers Ecaussinnes – Charleroi – Namur et d’autre part vers Mons – Paris ou Tournai.

Inaugurations : Soignies, en effet 1841, Ecaussinnes – Manage 1842. Objectifs essentiellement économiques : filatures à Braine, pierre bleue à Soignies (ancien monde) et Ecaussinnes, charbon des mines + poste entre Bruxelles et Paris.

 

Passer par le sous-terrain du chemin de fer.

Tourner directement à gauche, rue de la Gare, elle tourne à angle droit. Après le virage, arrivé à la moitié de la côte, on aperçoit sur une façade : "Tuileries - Briqueterie du Progrès" (le dernier mot est caché par un mur). Nous arrivons dans les "lignées", maisons construites par les Tuileries pour les ouvriers  de l'entreprise.  C'est la première lignée des Tuileries. Une vingtaine de maisons construites par les Tuileries, peu avant 1907. Toutes se ressemblent et pourtant aucune n'est identique à l'autre. Elles sont la "vitrine" des Tuileries.

 

 

Tout en haut sur la gauche, au numéro 1, un des nombreux châteaux de la famille DU BOIS D'ENGHIEN. L'arrêt "Tuileries" du vicinal se trouvait à l'arrière du jardin.

 

 

 

 

 

On continue tout droit à ce carrefour, nous sommes rue de la Gourmette où nous pouvons observer sur la gauche, uneautre lignée des Tuileries. une douzaine de maisons construites avec les briques déclassées des Tuileries. Observez le jeu de briques, naturelles ou vernissées, les briques de diverses couleurs qui forment des cordons et des motifs décoratifs. Si toutes se ressemblent quant à leur signature, aucune n'est cependant identique à une autre. Ces maisons sont plus récentes que la lignée rue de la Gare.

 

 

 

 

 

Nous continuons droit devant nous. De chaque côté de la route, de nouvelles constructions, puis des champs de culture qui nous amènent à un autre carrefour que nous traversons. Nous sommes à la rue des Aulnois. A droite, au numéro 13, une niche en briques sur le pignon d'un mur de pierres. Si son contenu est vide, Elle est cependant fermée par une grille bleue, ouvragée.

Après le numéro 75, nous laissons sur notre gauche, le sentier de la Malogne pour prendre le sentier de la Fête au Bois juste en face. Il est accessible aux véhicules, cependant une portion est rétrécie mais reste praticable pour les vélos et les poussettes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons au chemin de la Sablière. Sur la gauche, Une maison ainsi qu'un reposoir de la Vierge auréolée à l'Enfant, qui datent de 1930 et nous rappellent une fois encore le savoir faire des Tuileries.

 

 

 

 

 

Toutes ces niches et chapelles nous rappellent le besoin de protection contre les problèmes et les dangers liés au lourd travail d'extraction à la sablière.

Nous continuons le chemin, longeant le bois, jusqu'à l'ancienne gare du vicinal.

Vers la fin du XIXème siècle, l'Etat Belge a autorisé la construction d'un vicinal qui reliait  la gare de Braine-le-Comte à la gare vicinale du Planois (actuellement une maison privée en cours de restauration).

Le vicinal a été démonté durant la guerre 14-18 et reconstruit en 1922 pour être définitivement démoli par les allemands en 1942.

Du Planois, il reliait la gare ferroviaire d'Hennuyères pour rejoindre Rebecq.                                       

Une autre voie menait vers la gare de Braine-le-Comte.   A la jonction du Planois, il repartait vers Virginal, Ittre, Bois-Seigneur-Isaac.

Il ne reste que quelques vestiges rappelant ces magnifiques tracés pittoresques et sinueux,  des lacets à travers champs, prairies  et bois, dont quelques têtes de pont au milieu des champs..  L'ancien quai d'embarquement en briques des voyageurs et des marchandises où aboutissait également la voie privée Decauville de la sablière, quelques mètres à gauche, avant l'ancienne gare vicinale.

 

 

 

 

 

Au cœur de la fourche, la chapelle Notre-Dame, Mère de Miséricorde - Chapelle Lemercier, dite aussi Chapelle des Cosaques. Construite en 1813, elle a été restaurée  par la famille Lemercier (ferme du Planois) en 1924. Cette chapelle a été érigée par Mr Lemercier qui, ayant été  fait prisonnier durant la guerre, allait être abattu. C'est en remerciement pour  avoir eu la vie sauve.

 

 

 

 

 

Revenons sur nos pas, chemin de la Sablière. Au numéro 40, encore une niche de la Sainte Famille. Elle était surmontée autrefois d'une croix en briques.

 

Un peu plus haut, au numéro 60, une niche à la Vierge et à l'Enfant couronnés.

 

 

 

 

Nous arrivons à un carrefour où nous allons continuer tout droit, par la Crête du Haut Bois, autrefois la ligne du vicinal. Nous arrivons à l'Avenue du Griffon où nous allons prendre le sentier 10 sur la gauche qui nous amène à l'Avenue Fontaine à l'Hermite. Nous poursuivons par le chemin du Château d'Eau. Au bout de ce chemin, nous prenons à droite dans la rue des Ardennes.

Sur la façade au numéro 67, une niche saint Joseph.

 

Nous arrivons à la rue du Grand Péril. Face à nous, un monument commémoratif à Oscald Wastersaeghe, tué en déportation en 1944.

 

Prenons vers la gauche, rue du Grand Péril. Une fois arrivé à hauteur du numéro 127, prendre à gauche dans la rue du Seigneur. Plus ou moins au milieu de la rue, sur la droite, une allée étroite,  une impasse privée où l'on peut observer de petites maisonnettes sans étage, avec leurs ateliers. Elles étaient réservées aux italiens arrivés d'Italie, de la région du Frioul et plus précisément de Codroipo (ville jumelée avec Braine-le-Comte) pour travailler aux Tuileries.

 

 

 

 

 

Revenons sur nos pas et reprenons la rue du Grand Péril par la gauche. En face du numéro  107, le chemin d'Hodimont , avec dans le fond, la ferme d'Hodimont et son remarquable portail à colombier, où de petites baies en losange entourent une pierre millésimée  1829. 

 

 

A une centaine de mètres de là, les "Tuileries et Briqueteries du Progrès". 1879 marque le démarrage de cette activité grâce à monsieur Godefroid DU BOIS D'ENGHIEN. La proximité de la voie ferrée constitue un atout pour le transport des matériaux. Sans oublier le vicinal inauguré en 1912qui apportera beaucoup de main -d'œuvre. la commercialisation de produits plus élaborés allant jusqu’au préfabriqué :briques, tuiles et bardeaux vernissés de diverses formes et formats et les célèbres dalles d’Hennuyères qui pouvaient être posées verticalement ou horizontalement. Les « Tuileries » fermeront leurs portes dans les années 1970, victimes des restructurations intervenues dans le secteur. C'est à présent un zoning industriel où de multiples sociétés occupent les anciens bâtiments.

 

 

 

 

 

 

Nous allons à présent rejoindre notre point de départ, en descendant cette même rue où l'on peut encore admirer plusieurs maisons caractéristiques des "Tuileries" et en bas de la côte, nous prenons, à gauche, la rue des Eglantines où nous retrouvons le sous-terrain du chemin de fer et le parking de la Gare.

 

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